Trop de plaquettes sanguines : qu’est ce que cela signifie ?

Les plaquettes sont de petites cellules non nucléées qui circulent dans le sang aux côtés des globules rouges et blancs. Elles sont importantes pour la coagulation du sang. Faible, excessivement élevé et moyen. Il faut parler des résultats de vos analyses de sang pour les comprendre.

La définition des plaquettes sanguines

Les plaquettes, également appelées thrombocytes, sont des cellules sans noyau qui sont formées par la moelle osseuse et dont la taille varie de 2 à 4 micromètres. Elles constituent, avec les globules rouges et les globules blancs, le sang (également appelé leucocytes). Ils interviennent dans le processus de coagulation, essentiel à la sécurité du système vasculaire. Ils s’intéressent surtout au début : l’adhésion des plaquettes à la paroi du vaisseau sanguin lésé est la première étape pour arrêter une hémorragie. Ensuite, ils compilent et distribuent leur matériel. Le « clou plaquettaire » se forme à ce moment-là et scelle la rupture du vaisseau sanguin. En d’autres termes, les plaquettes servent à combler les trous des vaisseaux sanguins endommagés et à éviter ainsi une nouvelle hémorragie lorsque vous vous coupez.

Trop de plaquettes dans le sang : quelles en sont les causes ?

Une augmentation du taux de plaquettes (thrombocytose) entraîne un risque de thrombose ou de coagulation en raison de la formation d’agrégats plaquettaires, ce qui peut provoquer une obstruction vasculaire, veineux ou artériel. Lorsqu’ils atteignent 500 000/mm³, ils sont considérés comme volumineux. La pancréatite, la cirrhose, la maladie d’Hodgkin, les syndromes myélo-dysplasiques, les syndromes myéloprolifératifs chroniques, la thrombocytémie critique, la carence chronique en fer, les hémorragies massives, les maladies inflammatoires, les maladies infectieuses ou la splénectomie sont les pathologies les plus fréquemment en cause. Les troubles plaquettaires sont diagnostiqués à l’aide d’une simple analyse de sang qui détermine si les plaquettes sont trop élevées ou trop basses. D’autres examens sont utilisés pour rechercher la cause d’un taux de plaquettes élevé (myélogramme, recherche de maladie auto-immune…). En général, un test de coagulation complet est demandé.

Quelles sont les thérapies disponibles pour aider à abaisser ces taux de plaquettes sanguines élevés ?

Un praticien de santé peut diagnostiquer une maladie plaquettaire en effectuant un test hématologique de base avec une numération sanguine. Cette numération sanguine (NFS) permet de déterminer la quantité et la consistance des facteurs présents dans le sang. Le matin, à jeun, on prélève du sang au niveau du coude. Si le médecin détermine que le nombre de plaquettes du patient est trop élevé, celui-ci doit recevoir des médicaments pour faire baisser le nombre de plaquettes et prévenir les complications. La plupart du temps, les médicaments sont nécessaires pour améliorer la circulation sanguine et réduire le risque de coagulation du sang (aspirine à faible dose) ou de saignement (anticoagulants). Certains médicaments, comme les cyto-réducteurs, sont administrés par le médecin pour réduire au minimum le nombre de plaquettes.

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